Saison des champignons..

Çà y est, il pleut. Et avec l’automne qui arrive, la saison des champignons voire de la chasse. Attention.. à consommer avec modération.

En effet, la CRIIRAD (commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité nous informe dans un de ses derniers communiqués que les taux de césium 137 radioactif, 30 ans après Tchernobyl, peuvent rester élevés dans certains secteurs. Le stock général de Césium radioactif n’a en effet diminué que de moitié depuis 30 ans.

Le césium 137 se concentre dans les champignons (surtout certaines espèces), mais également dans le gibier. Afin de s’informer sur les risques et savoir quels champignons manger en sécurité ou en quantité limité, vous pouvez vous référer à ce guide (voir notamment les dernières pages), basé sur 900 analyses de champignon.

20% de bio en restauration collective: Les Sénateurs disent « non » !

20% de bio en restauration collective: Les Sénateurs disent « non » !
…. Ils ont dit non (y compris nos deux sénateurs ycaunais UMP*) et c’est dommage car cela peut favoriser d’une part les circuits courts (et donc les agriculteurs locaux) et une agriculture locale plus responsable de l’environnement (et donc moins de pesticides dans notre eau potable).

Pourtant, le bio n’est pas réellement plus cher (argument souvent mis en avant pour ne pas proposer du Bio à nos chers enfants) : une étude a montré que le surcoût du bio (variable de 10% à 45%) porte uniquement sur le prix des denrées. Or les produits bio ne représentent (dans le meilleur des cas) que 20% des denrées utilisées dans les menus. De plus les denrées ne représentent que 32% du coût du repas.

Admettons un surcoût de 30% des denrées bio : cela équivaut à une hausse de 6% du coût global des denrées (30% sur 20% de produits bio). Les denrées représentant 32% du coût global du repas, le surcoût des denrées bio ramené au prix du repas n’est plus que de 2% (soit en moyenne 0.13€, payé généralement à 30% par les familles et le reste par la commune, selon le fonctionnement adopté)

Pour mémoire, lors du Grenelle Environnement (N. SARKOZY (UMP*), la France s’était engagée à introduire 20 % de produits biologiques dans les cantines scolaires d’ici à 2012.

… en conclusion : quel avenir veut on proposer à nos enfants et petits enfants… nos sénateurs ont décidés.

* aucune polémique sur aucun groupe politique, mais cela met encore en évidence l’incohérence et l’inconstance des politiques en général.

Docu : Que mangeons-nous vraiment ?

Suivez le docu sur france 3  : Que mangeons-nous vraiment ? (replay disponible dès demain)

L’agriculture française est la plus importante d’Europe. Elle permet de nourrir le pays ainsi que ses voisins et de proposer des produits agricoles à des prix abordables. C’est le résultat d’une politique instituée dans les années 1960 : produire beaucoup et à moindre coût pour assurer l’autonomie alimentaire nationale*. Ce modèle est remis en cause depuis quelques années et doit changer. Les agriculteurs français sont désormais en concurrence directe avec ceux des pays émergents, comme la Chine ou le Brésil. A côté de cette course à la productivité, d’autres filières valorisent des produits de qualité qui s’exportent bien et sont très rentables.

*Possible grâce aux subventions de la PAC, donc grâce à nos impots (nous financons la malbouffe)

http://www.france3.fr/direct

 

Damien