… mais buvez la quand même, c’est pas grave, nous dit le dernier message de l’ARS.
Je cite : « La teneur en ESA metazachlore dépasse à nouveau* la limite de qualité fixée par la règlementation à 0.1µg/l mais reste inférieure à 0.2µg/l. En conséquence, l’eau peut à nouveau être consommée par l’ensemble de la population ».

* traduisez par « toujours »

NB : L’analyse montre une concentration encore à 0.165 µg/l…. ca s’évacue pas vite les cochonneries.
PS : Biblio sur les limites de qualité (http://www.observatoire-pesticides.gouv.fr/)

Réponse 13 : Quels sont les seuils de qualité pour la présence de pesticides dans les eaux?

Les eaux brutes superficielles ou souterraines utilisées pour la production d’eau d’alimentation doivent respecter les limites de la qualité fixées par le décret n° 89-3 du 3 janvier 1989 modifié. Les limites, pour les eaux brutes, par application de la directive 98/83 sont les suivantes :

jusqu’à 0,1 µg/L par substance pour les eaux utilisées sans dilution préalable avec un traitement simple de l’eau (en cas de dilution préalable, il peut être fait appel à des eaux de qualité différente) à l’exception de aldrine, dieldrine, heptachlore et heptachlorepoxyde pour lesquelles la limite est de 0.03 µg/l ,
jusqu’à 2 µg/L par substance avec un traitement adapté de l’eau et 5 µg/l pour le total des substances,
au delà de 2 µg/L, les eaux ne sont pas potabilisables, sauf autorisation préalable.

L’eau distribuée destinée à l’alimentation humaine doit respecter la valeur réglementaire de 0,1 µg/L par substance, la valeur entérinée par la nouvelle directive 98-83 est étendue de la matière active à ses produits de dégradation et de réaction pertinents, sauf aldrine, dieldrine, heptachlore et heptachlorepoxyde où la limite est de 0.03 µg/L . La somme totale des résidus de pesticides ne doit pas dépasser 0.5 µg/L . Il existe des possibilités de dérogations, limitées dans le temps, à condition que le dépassement de la norme ne constitue pas un danger potentiel pour la santé des personnes. Les dérogations reposent donc sur une évaluation toxicologique, propre à chaque pesticide.